La Vielle

La vielle à roue a traversé les siècles depuis le Moyen Âge. Sous la Régence et le règne de Louis XV (1715-1774), la vielle entre dans les salons de Paris où elle rejoint la musette. Au fil du temps, elle se fait discrète puis revient en lumière dans les années 1840 – 1850 dans le Berry où elle deviendra l’instrument emblématique.


Le choix du doigté

Il est primordial pour bien phraser les mélodies, ce qui permet d’atténuer l’effet de platitude inhérent à l’intensité sonore constante des bourdons. Les bourdons sont les cordes généralement les plus graves de la vielle à roue, dont la note reste la même durant tout le morceau de musique. La justesse, la qualité du son, la rigueur de la percussion doivent être des préoccupations constantes mais le vielleux doit aussi donner la dynamique pour interpréter tout ce qui tient à la danse.

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La vielle est composée de :

-Une caisse de bois

-Un clavier parcouru par la main gauche (ci-contre à gauche)

- Une roue dont la main droite tourne la manivelle en donnant des à-coups

Le musicien crée le rythme en donnant des petits coups brefs grâce à la manivelle. Appelés « coups de poignet » ou « détachés », ces coups, ajoutés au mouvement de la rotation à des moments précis, font vibrer succinctement le chevalet mobile pour produire un rythme. On appelle ce chevalet mobile plus communément le « chien », mais aussi la « cigale » ou le « trompillon ».

La corde trompette actionnée par les à-coups C'est une corde bourdon équipée d'un chevalet mobile (pièce de bois sur laquelle repose la corde) dédiée à la percussion.


Les cordes sympathiques : ce sont des cordes métalliques qui ne sont ni frottées, ni grattées. Entièrement libres, elles produisent un son en entrant en vibration par simple résonance (c'est-à-dire par sympathie) avec les notes jouées à la même hauteur (fréquence). Les cordes sympathiques ne sont pas obligatoirement présentent sur toutes les vielles à roue.

   

Les Vielleux