L'accordéon

L’accordéon est apprécié dans les salons de la bourgeoisie dès le milieu du XIXème siècle, et devient un instrument populaire quelques décennies plus tard. C’est ainsi qu'il s'est parfaitement intégré à la tradition musicale auvergnate.

 

Dès l'origine, les accordéons se scindèrent en deux types : - les accordéons chromatiques produisent la même note que l'on tire ou que l'on pousse et permettent de jouer dans toutes les gammes ;
- les accordéons diatoniques, souvent plus petits, produisent une note différente selon le mouvement et ne permettent de jouer que dans deux gammes, une majeure et sa relative mineure. Le principe de fonctionnement de l’accordéon est d’envoyer de l’air qui fait vibrer des lamelles.

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Un accordéon pèse de 6 à 13 kilos et compte de 3596 à 6800 pièces dont les principales sont :

Le carton.

Il est tapissé de satin et les angles sont renforcés par les coins réalisés en acier inoxydable.

 

Les claviers.

Ils sont situés de chaque côté de la caisse :
A la main droite, le nombre de boutons varie en fonction de l'importance de l'accordéon. Il faut compter entre 46 et 72 boutons ou de 37 à 41 touches piano.

 

- Pour la main gauche, de 60 à 120 petits boutons correspondent à une forêt de tiges de différentes longueurs situées dans la caisse.

Les registres.

Ce sont des plaques de "duralumin" situées derrière l’instrument grâce auxquels on obtient le changement de timbre.